Rendez-vous chez Emile ! — Institution Notre-Dame de Poissy

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Rendez-vous chez Emile !

L’invitation est lancée : le vendredi 22 avril, les 4ème Varsovie ont le privilège de visiter la maison d’Emile Zola à Médan.

 

Dans le cadre de l’étude de la presse et de la nouvelle du XIXème siècle, les élèves ont découvert Emile Zola, auteur naturaliste mais aussi auteur engagé. Pour accompagner le thème pastoral de l’année, l’engagement, ils ont aussi lu Il était un capitaine de Bertrand Solet qui raconte l’affaire du capitaine Dreyfus dont Zola fut un vigoureux défenseur. La visite de la maison Zola et du musée Dreyfus s’imposait alors.

Direction Médan sous un beau soleil de printemps. Avant le début de la visite, nous profitons du parc, jardin qui est resté tel que l’a connu Zola. La maison vient d’être restaurée. Y pénétrer, c’est entrer dans le XIXème siècle et dans l’intimité du célèbre auteur.

                          C. Lejeune, responsable pédagogique 4ème, professeure de français

 

 

Voici quelques extraits d’articles écrits par les élèves sur cette sortie.

« Le 22 avril 2022, les élèves de 4e Varsovie du collège Notre-Dame de Poissy ont remonté le temps. Ils se sont rendus au musée Dreyfus et à la maison d’Emile Zola à Médan dans les Yvelines. […]

La plus grande pièce de la maison est sans doute le salon. Sa cheminée d’époque, ses armes et ses instruments accrochés au mur ainsi que la très grande hauteur du plafond rendent cette pièce très impressionnante. Sur un de ses murs, on peut également observer un portrait de la famille Zola représentant Emile Zola, Francesco Zolla, père de l’écrivain, mort alors que son fils n’a que 7 ans, ainsi que sa mère, Emilie Aubert, décédée en 1880. Sur le côté, la salle à manger suivie de la cuisine ont été entièrement conservées. A l’étage, on découvre la chambre parentale ainsi que la salle de bain. Cette pièce était, pour l’époque, extrêmement moderne notamment parce qu’elle est carrelée jusqu’au plafond mais aussi parce qu’elle disposait d’eau chaude, ce qui était rare pour l’époque. Au dernier étage, se trouve le bureau d’Emile Zola qui est d’époque. Cette pièce était sans doute son endroit préféré. En effet, il pouvait y rester des heures sans cesser d’écrire. Il y a écrit 31 romans. Sur la cheminée, on remarque sa devise « Nulla dies sine linea » qui signifie «pas un jour sans une ligne ». Sur une mezzanine surplombant son bureau, est installée une grande bibliothèque. Avant son ouverture au public en 1985, la maison Zola est devenue un hôpital pour enfants jusque dans les années 1960. Une dépendance de la propriété est désormais consacrée à l’affaire Dreyfus qui a marqué la vie et l’engagement d’Emile Zola. Dans ce musée Dreyfus, on peut observer les photos des personnes liées à cette affaire, comme celles d’Esterhazy ou encore du colonel Picard. Un article original J’Accuse du journal l’Aurore est également exposé. Ecrit par Emile Zola et publié le 13 janvier 1898, il remet en cause la culpabilité du capitaine Alfred Dreyfus accusé de trahison et condamné au bagne. Cet article conduit Emile Zola à l’exil en Angleterre, dont il ne reviendra qu’en 1899. Un autre extrait de journal est consacré à la mort de Zola, asphyxié le 29 septembre 1902 par un ramonage qui pose la question de son potentiel assassinat. La visite de la maison d’Emile Zola et du musée Dreyfus nous plonge dans l’univers d’un des plus grands écrivains français ainsi dans une des plus grandes affaires judiciaires. »

           Mathilde Nadot

 

« Ce musée est principalement composé de caricatures montrant Zola et Dreyfus. Mais on pouvait également trouver des photos d’origine de la dégradation de Dreyfus, tout comme des enregistrements audio. Ce qui était intéressant à voir est que les caricatures étaient dans de nombreuses langues ce qui prouvent que cette affaire s’est répandue dans d’autres pays européens. »

       Maleaume Moal-Hénault

« Si vous n’avez pas eu l’occasion de marcher sur les traces d’Emile Zola, sa demeure est ouverte au public. Vous découvrirez l’endroit où l’auteur écrivait ses livres en admirant son jardin. Sa maison vous replongera à son époque où vous comprendrez mieux sa façon de vivre et d’y travailler au quotidien. Une première tour nommée Nana est construite.

[…] Par la suite, il décide avec sa femme Alexandrine de faire construire une deuxième tour appelée Germinal qui abrite notamment une salle de billard. 

Tout proche de la maison d’Emile Zola, se situe le musée Dreyfus dédié à la célèbre affaire du même nom. A l’intérieur, on y retrouve des photographies, des projections lumineuses, affiches, et même des bandes audios permettant au public de faire le parallèle entre passé et présent. Dans une des salles, de nombreuses photographies remémorant différents personnages de l’époque sont présentées. Celles-ci ne sont pas classées entre les dreyfusards et anti-dreyfusard. Ceci est voulu, car lors de cette affaire, plusieurs personnes ont changé de camp au fil du temps.

Une journée chargée d’histoire s’acheva ce jour-là pour les quatrième Varsovie.»

  Amandine Simonnet

« La visite a commencé par le musée. Il y avait d'abord, dans une petite salle bleue, des portraits des gens liés à l'affaire Dreyfus, comme par exemple des militaires, la femme de Dreyfus, Emile Zola. Le guide a comparé ces portraits à Instagram : à l'époque les gens s'échangeaient des photos ou des portraits pour entretenir leurs relations sociales, un peu comme nous le faisons maintenant sur les réseaux sociaux avec les selfies.

Ensuite nous avons pris un couloir où il y avait des caricatures de Dreyfus et nous sommes arrivés dans une salle avec des articles de journaux sur l'affaire Dreyfus. Nous avons pu voir l'article "J'accuse!" de Zola et aussi le bulletin militaire de Dreyfus sur lequel on avait écrit : "Traitre". »

Baptiste Vétu